Les plages s’étendent à perte de vue le long de la baie, désertes, de cette couleur un peu terne qui rappelle aux quelques promeneurs qu’elles seront toujours là, quoiqu’il arrive. Les saisons n’y feront rien, l’océan aura beau se déchaîner ou venir doucement caresser leur rivage, le vent pourra bien être froid et le soleil capricieux, elles nous réduiront toujours à l’état d’humbles visiteurs. Elles nous laisseront gambader joyeusement, méditer sur leur sable où s’inscrivent les traces de notre passage, qui seront bien vite effacées et remplacées par d’autres, elles nous autoriseront à nous y étendre un peu, voler de leur éternité, nous offriront du sable fin à écouler lentement entre nos doigts et écouteront avec patience nos âmes en quête d’apaisement, qui n’oseront que murmurer timidement aux vagues et au vent leurs confessions.
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