Un homme marche lentement devant moi. Moi, je déambule, les rues pavées de ce quartier sont tranquilles. C’est l’heure du crépuscule. Il murmure des mots tout bas, doucement, on dirait qu’il parle à quelqu’un. Il a du entendre mes pas, car il se retourne et me dit gentiment:
- Je ne suis pas fou, vous savez. C’est ma fille, elle est loin.
Je ne réponds rien et lui souris. Il continue :
- Je lui écris un peu tous les jours. Mais je ne sais pas vraiment m’y prendre, je n’ai jamais été doué pour écrire. Il y aurait trop de choses à dire. Qu’est-ce que je pourrais bien lui raconter d’autre que les visages familiers et les paysages qu’elle connaît déjà ? Alors, oui, je lui envoie quelques mots, souvent, ou je les regroupe, parfois j’écris une semaine entière dans une lettre. Je lui raconte mes journées, ce que je fais, qui je vois. Je lui envoie des bouts de tous les jours. Elle a l’air heureuse là-bas.
Il regarde autour de nous et me sourit :
- Au revoir mademoiselle, je vais encore marcher un peu et continuer à lui parler…
- Je ne suis pas fou, vous savez. C’est ma fille, elle est loin.
Je ne réponds rien et lui souris. Il continue :
- Je lui écris un peu tous les jours. Mais je ne sais pas vraiment m’y prendre, je n’ai jamais été doué pour écrire. Il y aurait trop de choses à dire. Qu’est-ce que je pourrais bien lui raconter d’autre que les visages familiers et les paysages qu’elle connaît déjà ? Alors, oui, je lui envoie quelques mots, souvent, ou je les regroupe, parfois j’écris une semaine entière dans une lettre. Je lui raconte mes journées, ce que je fais, qui je vois. Je lui envoie des bouts de tous les jours. Elle a l’air heureuse là-bas.
Il regarde autour de nous et me sourit :
- Au revoir mademoiselle, je vais encore marcher un peu et continuer à lui parler…
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