C’est l’aube et nous marchons dans la rue, nous parlons encore de cette nuit au présent, alors que c’est déjà le matin. Nous restons à l’air libre, dans les cris de joie, les embrassades et les chants, les mots ne s’interrompent plus, la solitude est inacceptable, on cherche, on se cherche avidement et l’on défie le temps, on le moque, on l’ignore, tant que nous pouvons encore le prétendre.
Les rayons du soleil caressent avec douceur nos corps dénudés, la fraîcheur de la nuit passée nous accompagne pour quelques instants encore, dans nos pas et dans nos rires, mais j’aperçois déjà, dans les regards de certains vers le jour, la crainte silencieuse de demain.
Les rayons du soleil caressent avec douceur nos corps dénudés, la fraîcheur de la nuit passée nous accompagne pour quelques instants encore, dans nos pas et dans nos rires, mais j’aperçois déjà, dans les regards de certains vers le jour, la crainte silencieuse de demain.
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