Un homme gémit depuis son lit. Un Vendredi soir aux urgences, comme tous les autres. Les infirmières passent de patient en patient, confondent parfois les familles qui attendent dans le couloir ou dans la salle d’attente pleine à craquer. Trois lits dans chaque pièce, avec de simples rideaux que l’on ferme quand les médecins viennent.
Une adolescente tourne dans le couloir, elle semble chercher quelqu’un. Pendant ce temps, l’homme continue à gémir. Il marmonne des insultes de temps à autres, avant de se faire réprimander par les infirmières. Elles veulent qu’il surveille son langage, malade ou pas. L’une d’entre elles, entrain de s’occuper d’une autre patiente, lui demande à travers le rideau pourquoi il est là. Il ne répond pas. Elle lui demande à nouveau, plus fort. Il répond par un grognement. Elle s’arrête un instant, agaçée, et passe la tête de son côté. Il reprend sa complainte, comme si il ne l’avait pas vue. Elle retourne à sa prise de sang, après un long soupir. L’homme est ivre, tout simplement, et l’on entend que lui.
La jeune fille continue à faire les cents pas dans le couloir. Elle regarde dans les salles, elle cherche, confuse, rencontrant les visages intrigués des familles et des autres patients. Un homme, un médecin apparemment, finit par s’arrêter et lui demande si elle cherche quelque chose. Elle le fixe pendant un instant, puis regarde autour d’elle, désemparée. Il lui prend doucement le coude et répète sa question. Elle lui répond quelque chose en espagnol, paniquée. Embarrassé, il tente de la rassurer et interpelle un infirmier. Il ne peut même pas finir d’expliquer la situation que la jeune fille commence à parler à toute vitesse, d’une seule traite, à l’autre, celui qui la comprenait. Elle cherche sa mère, qui est là, quelque part, dans une des salles. L’infirmier essaye de la calmer à son tour, il lui dit quelques mots gentiment et l’emmène vers la salle d’attente, où il l’assoit dans un coin. Quelques minutes plus tard il retourne voir son collègue en secouant la tête. Ils ne savent pas où est sa mère, elle devra attendre encore, seule.
Une adolescente tourne dans le couloir, elle semble chercher quelqu’un. Pendant ce temps, l’homme continue à gémir. Il marmonne des insultes de temps à autres, avant de se faire réprimander par les infirmières. Elles veulent qu’il surveille son langage, malade ou pas. L’une d’entre elles, entrain de s’occuper d’une autre patiente, lui demande à travers le rideau pourquoi il est là. Il ne répond pas. Elle lui demande à nouveau, plus fort. Il répond par un grognement. Elle s’arrête un instant, agaçée, et passe la tête de son côté. Il reprend sa complainte, comme si il ne l’avait pas vue. Elle retourne à sa prise de sang, après un long soupir. L’homme est ivre, tout simplement, et l’on entend que lui.
La jeune fille continue à faire les cents pas dans le couloir. Elle regarde dans les salles, elle cherche, confuse, rencontrant les visages intrigués des familles et des autres patients. Un homme, un médecin apparemment, finit par s’arrêter et lui demande si elle cherche quelque chose. Elle le fixe pendant un instant, puis regarde autour d’elle, désemparée. Il lui prend doucement le coude et répète sa question. Elle lui répond quelque chose en espagnol, paniquée. Embarrassé, il tente de la rassurer et interpelle un infirmier. Il ne peut même pas finir d’expliquer la situation que la jeune fille commence à parler à toute vitesse, d’une seule traite, à l’autre, celui qui la comprenait. Elle cherche sa mère, qui est là, quelque part, dans une des salles. L’infirmier essaye de la calmer à son tour, il lui dit quelques mots gentiment et l’emmène vers la salle d’attente, où il l’assoit dans un coin. Quelques minutes plus tard il retourne voir son collègue en secouant la tête. Ils ne savent pas où est sa mère, elle devra attendre encore, seule.